Et dire qu’on aurait presque pu croire à une prise de conscience collective adoubée d’une volonté farouche à faire d’un éventuel après COVID, un nouveau monde.
Et si l’idée de revoir la copie en termes de bilan carbone, et par conséquent sa propre conception éco-citoyenne du surf, aurait pu être une bonne chose, quel portrait pourrait-on peindre de la surf culture à l’heure où l’ultra consumérisme rend quasi normale l’idée de partir quelques jours à l’autre bout de la planète en quête d’exotisme et d’authenticité ?
À l’heure où l’utilisation frénétique des réseaux sociaux déclenche une crise généralisée d’ultracrépidarianisme*?
À l’heure où la communication semble plus facile à travers un écran et où la crise coronavirus vient faire vaciller une économie déjà bien fragile ?
À l’heure où la moindre cause est reprise et «washée» au point d’en devenirfade, terne, délavée...
Pourtant, et au-delà du costume «marketé» qu’on lui fait trop souvent porter, le surf c’est un art de vivre.
Une culture indéniablement liée à l’océan. Une âme collective qui, au-delà des kilomètres séparant un surfeur balinais
d’un surfeur portugais, se partage sans frontière, sans religion, sans distinction sociale, autour d’une seule et même passion : la glisse....
Retrouvez des dossiers inédits dans votre magazine préféré :
12 - Sunrise One shot, focus, la bonne Q, acrostiche, local, et si...
28 - Rencontre Gomez : histoires de famille
34 - Voyage Lost in the Swell : Patalluvia
44 - Dossier Reconversion : La vague d'après
54 - Destination Sri Lanka
62 - Portrait Vincent Duvignac & Noa Dupouy
70 - Trip Les Maldives désertes
82 - Portfolio "Silhouettes" par Sacha Specker
90 - Dossier Wetsuit
102 - Dossier Surf Camp
108 - Sunset Gonzo, local, bloc-notes